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Après une année à la tête de la Primature, que va nous dire le chef du gouvernement? Quel bilan va-t-il présenter ?
Selon l’article 101 de la nouvelle Constitution, le chef du gouvernement doit se présenter devant le Parlement pour présenter la politique générale du pays et établir le bilan de l’exercice révolu.
Comment va-t-il procéder ? A quoi faut-il s’attendre ? Va-t-il agir comme il a l’habitude de faire chaque fois qu’il se trouve devant les députés, c'est-à-dire en usant de son langage populaire, voire populiste pour amuser la galerie et au-delà les spectateurs qui suivent son intervention à travers la petite lucarne ?
Peut-être que pour Abdelilah Benkirane c’est une façon de faire passer la pilule aux Marocains qui attendaient tant de son gouvernement, mais qui ont été déçus par les rares mesures prises. Lesquelles sont venues alourdir le fardeau de leurs préoccupations et leurs problèmes quotidiens au lieu de desserrer quelque peu l’étau.
En effet, les Marocains n’ont pas encore digéré la forte augmentation des prix des hydrocarbures qui a eu un impact négatif sur les prix des produits de première nécessité. Et que dire de notre chef du gouvernement qui a voulu nous faire croire que les augmentations intervenues dans les prix des produits pétroliers étaient en faveur de la classe laborieuse? De quelle manière ? Personne ne le sait, sauf lui ! Dira-t-il la même chose s’il met à exécution, comme on lui prête l’intention, son projet de procéder à une nouvelle majoration des prix des produits pétroliers ? Si c’est le cas, les Marocains risquent de crier haut et fort leur ras-le-bol.
Faut-il lui rappeler les événements sanglants de Casablanca dans la décennie 80 suite à l’augmentation du prix du pain ?
Il y a une autre approche pour équilibrer le budget de l’Etat plutôt que d’obérer le pouvoir d’achat des Marocains. A lui et à son gouvernement de travailler pour trouver les ressources nécessaires. Ils doivent faire preuve d’imagination au lieu de choisir la solution de facilité.
Pendant sa première année d’exercice, Abelilah Benkirane et son équipe, particulièrement les ministres de sa mouvance, ont plutôt usé d’un discours démagogique, et les rares mesures prises l’ont été dans ce registre.
Excédés par la cherté de la vie, les Marocains ne peuvent plus accepter les paroles mielleuses. Ils ont besoin d’actes concrets qui les rassurent quant à leur avenir et celui de leurs enfants.
Le chef du gouvernement en tiendra-t-il compte lors de sa prochaine prestation devant le Parlement ? On ne tardera pas à le savoir.
Selon l’article 101 de la nouvelle Constitution, le chef du gouvernement doit se présenter devant le Parlement pour présenter la politique générale du pays et établir le bilan de l’exercice révolu.
Comment va-t-il procéder ? A quoi faut-il s’attendre ? Va-t-il agir comme il a l’habitude de faire chaque fois qu’il se trouve devant les députés, c'est-à-dire en usant de son langage populaire, voire populiste pour amuser la galerie et au-delà les spectateurs qui suivent son intervention à travers la petite lucarne ?
Peut-être que pour Abdelilah Benkirane c’est une façon de faire passer la pilule aux Marocains qui attendaient tant de son gouvernement, mais qui ont été déçus par les rares mesures prises. Lesquelles sont venues alourdir le fardeau de leurs préoccupations et leurs problèmes quotidiens au lieu de desserrer quelque peu l’étau.
En effet, les Marocains n’ont pas encore digéré la forte augmentation des prix des hydrocarbures qui a eu un impact négatif sur les prix des produits de première nécessité. Et que dire de notre chef du gouvernement qui a voulu nous faire croire que les augmentations intervenues dans les prix des produits pétroliers étaient en faveur de la classe laborieuse? De quelle manière ? Personne ne le sait, sauf lui ! Dira-t-il la même chose s’il met à exécution, comme on lui prête l’intention, son projet de procéder à une nouvelle majoration des prix des produits pétroliers ? Si c’est le cas, les Marocains risquent de crier haut et fort leur ras-le-bol.
Faut-il lui rappeler les événements sanglants de Casablanca dans la décennie 80 suite à l’augmentation du prix du pain ?
Il y a une autre approche pour équilibrer le budget de l’Etat plutôt que d’obérer le pouvoir d’achat des Marocains. A lui et à son gouvernement de travailler pour trouver les ressources nécessaires. Ils doivent faire preuve d’imagination au lieu de choisir la solution de facilité.
Pendant sa première année d’exercice, Abelilah Benkirane et son équipe, particulièrement les ministres de sa mouvance, ont plutôt usé d’un discours démagogique, et les rares mesures prises l’ont été dans ce registre.
Excédés par la cherté de la vie, les Marocains ne peuvent plus accepter les paroles mielleuses. Ils ont besoin d’actes concrets qui les rassurent quant à leur avenir et celui de leurs enfants.
Le chef du gouvernement en tiendra-t-il compte lors de sa prochaine prestation devant le Parlement ? On ne tardera pas à le savoir.